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SPECTACLE GUERTING Encore une bonne idée !

  • 15 juin 2017
  • 2 min de lecture

Une fois de plus Lartupa a visé juste en enthousiasmant son public avec un spectacle de tragédie, pas forcement des plus simple. Le public était enthousiasmé.

Décidément, Lartupa saura toujours étonner son public. Cette association culturelle, bien connue à Guerting semble se surpasser lors de chaque nouvelle manifestation qu’elle organise. Dernièrement c’était avec une représentation, mais d’un cru bien guertingeois. Du théâtre "participatif"! On s’en doutait un peu, le public serait mêlé à l’histoire. Mais difficile de deviner que la représentation serait donnée à l’extérieur, au beau milieu du Jardin des Guertingeois, près de l’ancien ranch, un ancien parc d’attraction qui a connu ses heures de gloire, il y a quelques décennies. Étonnant aussi les sièges, tables et même deux lits sortis tout droit de l’atelier d’un bénévole de Lartupa. Faits de planches brutes sciées à façon et assemblées avec une bande de copains, les lits couverts de leurs couettes et oreillers donnaient un air surréaliste à cette scène champêtre.

Tout aussi surréalistes étaient les comédiens de la Compagnie des Ô de Fleury qui parvenaient à nous faire voir un château imaginaire, « Sur une colline tellement abrupte qu’on avait dû ferrer les poules pour pas qu’elles glissent ». Puis l’on touche au vrai sujet, toujours dans un humour qui doucement commence à crier sa douleur. « Vous la voyez, cette cheminée du château, toute tordue, elle vient des cuisines. Elle laisse échapper un filet si mince que même la cuisine doit être maigre ». On commence à rire jaune !

Crimes et châtiments

Car cette extraordinaire représentation, Fracasse a pour toile de fond un drame réel, celui des « enfants des Vermiraux » qui devint en 1911 la révolte des enfants. À une époque que l’on souhaite révolue, les Vermiraux était un établissement morvandiau, à la campagne, où l’on envoyait comme souvent à l’époque, ces « enfants différents ? » que l’on voulait cacher à la ville. Mais les enfants maltraités se révoltèrent et la justice s’empara pour la première fois en France d’une telle affaire, en châtiant des coupables… Ouf ! Après cette descente aux enfers toute en douceur, heureusement l’auberge espagnole ouvrit ses portes invitant sans façons, public et

passant à venir partager son pic nique. Un très bon moment d’échange aussi, avec son voisin et les comédiens qui s’étaient joints au public. Cette soirée extraordinaire fit dire au président Christophe Reslinger : « S’il est des moments pour lesquels ont peut-être fier d’être à la tête d’une association culturelle, c’est pour des moments comme eux là : simplicité et authenticité ! ». Tout est dit !

Source :Républicain Lorrain du 15/06/17

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