POÉSIE GUERTING Jean-Joseph Carl publie V ers des ailleurs
- 3 oct. 2017
- 2 min de lecture

Jean Joseph Carl, comme dans ses précédents ouvrages n’a pas largué les amarres avec son genre de prédilection, la poésie. Il semble accroché à son quai, son havre de bonheur, son rêve. Pas immobile mais bercé par le clapotis des flots, léchant la berge. Et par le théâtre du ciel, si versatile. On l’aura compris, Jean-Joseph Carl est un poète. Amateur de belles lettres, il y apporte sa contribution, parfois reconnue. Son écriture a été saluée par de nombreux prix, celui de la Société des poètes du Quercy, un 1er prix au concours d’Oléron, un autre au concours international Les Ecriv’Aisnes et sa nomination honoris causa du mérite culturel par le CEPAL de Thionville. Pour n’en citer que quelques-uns.
Le haïku
C’est un court poème de trois vers ou plus, incontournables de la culture japonaise. Il y a quelques années, l’auteur a obtenu le premier prix de poésie japonaise pour quatre recueils de haïkus. Il nous confiait : « J’ai mis une dizaine d’années pour les écrire. Tant l’écriture et la lecture des haïkus sont des exercices spirituels ». À la lanterne japonaise de ces propos, on pourrait croire Jean-Joseph épris de mysticisme, à deux doigts de l’ermite. Que nenni, il était douanier ! Oui, comme Rousseau, dans un autre art. En retraite depuis 7 ans, ce personnage jovial et attachant peaufine son style. Certes toujours des haïkus, présents en fin de chapitre, ici et là ; mais dans Vers des ailleurs , l’écriture s’est étoffée en un recueil de poésies, parfois proches du récit, prêt à réchauffer toutes les âmes, pas forcément enclines à la poésie. L’auteur confesse d’ailleurs : « J’ai horreur des mots compliqués. Mon auteur préféré est Verlaine. Des mots simples et forts pour lesquels le lecteur n’a pas besoin de dictionnaire ».
Carnet de voyage
Vers des ailleurs évoque les voyages. C’est confirmé par la plume. Des voyages en France surtout, à une autre époque, parfois : Comme dans, « Quand la ville était vivante ; Il y avait de tout dans ma rue… Il y avait aussi les dimanches, au coin de la rue Ballanche, Une chanteuse un peu triste, accompagnée quelquefois fois, par un accordéoniste… Y avait un vieux tisserand, qui blasphémait tout le temps, une jolie dactylo, zigzagant sur son vélo… Il y avait tout ça dans ma rue, quand la ville était vivante. » À noter que son ouvrage est parsemé de photos en noir et blanc qui illustrent souvent à merveille ces souvenirs posés sur des pages blanches, riches d’émotions.
Vers des ailleurs : 265 pages de bonheur à se procurer chez l’auteur (12 €). Tél. 03 87 82 47 24.
(Source RL du 3/10/2017)











































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